9h30 : Présentation d’ouvrages (Présidente de séance : Satenig Batwagan-Toufanian)
– Anaïd Démir : Maison mère (Plon)
– Fanny Bousquet : Biographie de Marcara Avanchins, négociant arménien embauché par Colbert pour la Compagnie française des Indes (éditions Temporis). (résumé ci-dessous)
– Kegham Torossian : L’église cathédrale de l’église apostolique arménienne de Paris (Eglise Saint-Jean Baptiste)
11h : Pause
11h30 Présidente de séance : Claire Mouradian
– Yulia Antonyan (Maître de Conférences en culturologie, Université d’Etat de Yerevan – Université Paris Cité) Le pouvoir, le business et la famille: l’oligarchie Armenienne avant la revolution de velours de 2018. (Power, business and family: the Armenian oligarchy before the Velvet revolution of 2018)
12h30 Déjeuner
Après-midi : Art et patrimoine
14h00 Présidente de Séance : Anna Leyloyan
– Christine Lamoureux (restauratrice d’oeuvres d’art, Feltre, Italie) et Ara Zarian (architecte-restaurateur, Mirano, Italie) : Les peintures murales dans les églises chrétiennes en Arménie : découvertes – recherches – études – restaurations.
15h00 à 18h00 Table ronde animée par Mélanie Nittis, enseignante-chercheure au CERLOM, Inalco
Mémoire et transmission de mélodies arméniennes : entre tradition et création musicales
– Grigor Arakélian, concepteur et interprète de la vièle de gambe arménienne, pédagogue et compositeur, fondateur des ensembles Piunik, Oshakan et Les Violons d’Arménie ;
– Macha Gharibian, chanteuse, musicienne et compositrice, fondatrice du Macha Gharibian Trio et membre du groupe Papiers d’Arménies ;
– Aram Kérovpyan, musicien, musicologue et pédagogue, fondateur du Centre d’études du chant modal arménien, ainsi que des ensembles Kotchnak et Akn ;
– Gérard Der Haroutiounian, musicologue, pédagogue, musicien et compositeur.
La table ronde sera associée à des interventions musicales.
Résumés :
Marcara Avanchins : exemple paradigmatique du rôle majeur des Arméniens dans le commerce international au XVIIe siècle
Négociant arménien originaire de la Nouvelle-Djoulfa (Perse), Marcara Avanchins sillonna les mers et arpenta les plus grands royaumes du monde au XVIIème siècle. Adulé et persécuté, cet infatigable voyageur se retrouva plusieurs fois captif. Il se battit alors sans relâche pour clamer son innocence et obtenir justice. Ambitieux, ce personnage injustement méconnu joua un rôle prépondérant dans l’établissement du commerce français dans les Indes orientales. Protégé de Louis XIV et des tenants de la foi, il fut employé par Colbert au service de la Compagnie française des Indes orientales. Sa ténacité lui permit de défendre avec brio les intérêts de la France au Royaume de Golconde et de fonder le comptoir de Massulipatam, sur la côte Coromandel de l’Inde. Or, François Caron, directeur retors de la Compagnie française jeta l’opprobre sur lui et voulut l’évincer. Il en résulta un procès aussi retentissant qu’interminable conservé dans les fonds de la BNF.
Fanny Bousquet